C’est par le plus grand des hasards que je suis tombé sur le coffret dvd d’Abenobashi juste après que Meloku (un blogueur qu’il est bien) me l’ait conseillé. Coïncidence ? Je ne pense pas. En général, j’apprécie beaucoup le travail du studio Gainax (Kill la Kill, FLCL, Neon Genesis Evangelion Gurren Lagann) et voir qu’Abenobashi vient de chez Gainax a tout de suite piquer ma curiosité. J’ai encore pas mal d’animes made in Gainax à voir du genre : Nadia et le secret de l’eau bleue, Panty & Stocking with Garbell, Les Ailes d’Honnéamise, Gunbuster et j’en passe tellement la liste est longue. Je prévois de voir tout ça dans un futur plus ou moins proche et en attendant c’est d’Abenobashi dont je vais vous parler !

Tout d’abord vu que j’ai réussi à mettre la main sur le coffret, autant en dire quelques mots surtout qu’il est pas mal. Le coffret en lui même fait très propre, épuré et ressemble fortement aux coffrets des éditions Gold d’anime collection, ce qui n’est pas un hasard. Bon, ça reste du carton mais solide et surtout les dvd ont chacun un emplacement, pas de chevauchement des disques et ça c’est bien ! C’est une fois le premier disque que le bât blesse, le menu est horrible et l’animation surprenante, heureusement qu’on ne reste pas sur le menu !

Abenobashi n’est pas une adaptation mais belle et bien un projet original animé qui fut décliné en manga la même année. Abenobashi signe également le retour du grand Hideaki Anno (avant l’adaptation cinématographique de Cutey Honey en 2004) après un passage à vide et un différent artistique avec l’auteur lors de la réalisation de l’adaptation anime de Kareshi kanojo no jijō. Je ne vous apprendrais pas que c’est à lui qu’on doit le cultissime Neon Genesis Evangelion et il est facilement compréhensible qu’après une telle oeuvre, il soit difficile de continuer sa carrière mais il l’a fait ! Pour en revenir à Abenobashi, ce terme signifie « le pont du champ Abé » et ce lieu existe bel et bien ! Par contre la rue marchande du même nom n’existe malheureusement pas mais est inspirée d’un autre endroit.

L’opening est vraiment bon, un de mes préférés à ce jour.

Abenobashi, un anime cross studio :

A ma plus grande surprise et d’après le petit livret fourni avec le coffret, Gainax n’a pas réalisé tout l’anime mais à plutôt préférer sous-traiter à un autre studio, Madhouse. Certainement une question d’argent mais là je spécule. Le studio Madhouse est maintenant connu pour plusieurs séries ayant cartonné comme Sakura, Chasseuse de cartes, Paranoia Agent, Chobbits et j’en passe tellement la liste est longue. Pour en revenir à Abenobashi, Madhouse a réalisé les épisodes 4, 5, 6, 8, 9, 10 et 11 et Gainax s’est chargé du reste, épisodes décrits comme épisodes charnières et plus importants. Au delà du studio, c’est également le scénariste, le storyboard, la mise en scène, la direction de l’animation qui change entre chaque épisode. Ce qui est d’ailleurs détaillé dans l’ending qui est au passage une succession de photos représentant l’histoire de la zone Abenobashi. Le coffret que j’ai, ne contient pas de doublage français et pourtant il semble qu’un autre coffret le comprenne, y compris l’ending que je trouve très bien, même en français :

Un contexte d’époque qu’il est bien :

Dès les premières minutes on nous balance le déménagement d’un personnage dans un endroit plus petit qui peut être mis en relation avec le contexte de l’époque : la population japonaise se concentre dans les agglomérations, une des plus fortes densité au mètre carré au monde ! Les maisons font place à de nouveaux bâtiments de type appartements, c’est le développement urbain et les plus petits se font racheter par les plus gros. Dans Abenobashi, le manque de place est évoqué au travers de Sasshi qui ne peut pas conserver tout ce qu’il a accumuler dont des cartes de base ball. Son amie Arumi ne comprends pas la passion de Sasshi pour tous ces trucs d’otaku. Le côté otaku décrit ici est plutôt péjoratif sans que ce soit violent. On peut néanmoins y voir une critique évidente de tout ce qui touche au domaine otaku mais je reviendrais plus tard sur ce point, minute papillon.

J’adore l’arc en ciel avec les personnages et la phrase de Arumi : « Ce qui compte le plus c’est la santé ! », je trouve ça magnifique, que ça respire la joie de vivre !

Arumi et Sasshi, amis pour la vie et synopsis :

Arumi et Sasshi sont deux enfants toujours fourrés ensembles, Arumi fait figure de jeunne fille pure et sage tandis que Sasshi représente tout le contraire, il rote et pète à tour de bras, est intrépide et reluque les jeunes femmes à forte poitrine et mini-jupe, bref un idiot mais un garçon comme les autres ! Nos deux protagonistes représentent le classique duo de comiques japonais : Boke et Tsukkomi. L’idiot est représenté par Sasshi (Boke) et celui qui rabaisse l’idiot par Arumi (Tsukkomi). Rassurez-vous je ne le savais pas moi même, ma culture a ses limites et c’est dans ces moments là que je suis content d’avoir lu le petit livret contenant quelques explications sympathiques.

La série prend place dans le quartier commerçant d’Abeno à Osaka ou les commerces ferment petit à petit. Le grand père d’Arumi est l’un des derniers commerçants encore ouvert à ce moment et refuse catégoriquement d’abandonner le quartier. C’est à la fin du premier épisode qui est relativement calme comparé au reste que tout commence à littéralement partir en couille suite à un accident perturbant l’équilibre du quartier. A partir de ce moment là, Gainax s’en donne à coeur joie et nos deux amis se retrouvent propulsés dans une galerie d’Abenobashi bien différente d’habitude et ils ne sont pas au bout de leurs surprises !

Le quartier d’Abenobashi : pas Feng shui pour un sou.

Le quartier d’Abenobashi est construit selon le même principe qu’utilisent encore les chinois aujourd’hui soit l’étude des étoiles selon une disposition liée au Yin-Yang, ce qui ne vous parle peut être pas (à moi non plus) mais cela devient intéressant quand en japonais, on appelle ça « l’endroit ou les quatres dieux sont réunis », les 4 divinités dans Abenobashi sous formes de piliers appelés dieux cardinaux : la tortue, l’oiseau, le dragon et le tigre. C’est d’ailleurs à cause d’un incident impliquant la chute d’un des piliers qui va rompre cet équilibre et entraîner nos héros dans de nombreuses aventures toutes plus farfelues les unes que les autres ! Le pentagramme utilisé à chaque fin d’épisode par nos protagonistes suit le même principe et représente cette fois le cycle des 5 éléments associés à la philosophie du Yin et du Yang qui est aussi utilisé au Japon pour éloigner les malheurs et les démons. Les dieux cardinaux sont présents dans chaque univers et permettent aux héros de se situer et éventuellement leur donner un coup de pouce, très intelligent qui permet au spectateur de se repérer dans le quartier.

Un charadesign inégal :

Qui ne s’est pas extasié devant le visuel du coffret représentant la petite Arumi, tirant d’une main son chapeau d’ou mouvement si grâcieux ? Le chara design des deux personnages principaux est juste mignon au possible, rien à redire tellement il est génial par contre le reste des personnages est assez inégal et totalement différent de nos deux protagonistes. C’est peut être dû au côté décalé de l’anime pour renforcer l’aspect comique, après j’abuse un peu et il y a d’autres personnages qui sont très bien mais en général je trouve que c’est assez inégal.

Arumi et les divers costumes qu’elle porte tout au long de l’anime <3

Les références dans Abenobashi, toute une histoire :

Comme dit un peu plus haut dans l’article, Arumi et Sasshi sont à chaque épisode transportés dans une version différente du quartier/de la galerie d’Abenobashi, lieu qui ne changera jamais et qui sera toujours le lieu ou se déroule l’anime. Les habitants restent les mêmes sauf qu’ils ont également un rôle en fonction de l’univers dans lequel atterrissent nos héros. Au départ, je pensais que c’était une simple référence mais dès le second épisode soit le premier épisode ou l’univers change, on dépasse allègrement le stade de la simple référence. Le quartier se retrouve transformé façon héroic fantasy avec son lot de clichés : chateaux, dragons, chevaliers, roi, princesse, héros, démon et j’en passe ! Mais ce n’est pas tout, le système d’attaque des jeux de type rpg est également copié, tourné en dérision ainsi que la monnaie qui est le gold (pièce d’or) et les différents personnages en rajoutent une couche à leur tout, ce qui est bien loin de la simple référence.

Les différents mondes ne semblent pas être aléatoire et on apprend petit à petit qu’ils proviennent même de l’esprit de Sasshi et ses passions : les rpg, les dinosaures ainsi que les jeux de drague si populaire au Japon ! Arumi qui pensait pouvoir rentrer tranquillement chez elle, n’est pas au bout de ses surprises, surtout quand on connaît un minimum Gainax et son côté complètement barré et fun, mention spécial au démon voleur de culotte. Tout y passe, aussi bien la science fiction que les robots géants ou le harem de femmes amoureuses de Sasshi ! Autant dire que si vous n’avez pas vu, ce qui est considéré comme classique, vous risquez d’être un poil perdu, mention spéciale à la nana ressemblant étrangement à Captain Harlock ! La parodie va toujours plus loin avec par exemple Sasshi qui dit à Arumi lors d’une bataille à bord d’un robot géant qu’il faut crier un nom d’attaque lorsqu’on combat à bord parce que c’est mieux et que les attaques seront plus puissantes. Si seulement ça s’arrêtait là mais non, le but ici est de vous achever et de vous faire attraper une douleur à l’estomac à force de rire. Les noms d’attaques sont redondants à souhait : « final lightning thunder smash » etc..

Les clins d’oeils sont également de la partie avec par exemple le visage de Sasshi ressemblant à celui d’Hokuto no Ken, le Kaméhaméha de Dragon Ball, le célèbre tueur Golgo 13 et une tonne d’autres, je suis même quasiment sûr d’être passé à côté de certains tellement c’est riche ! Par contre, les clins d’oeils ne se limitent au domaine de l’animation, le cinéma américain y passe avec Rocky, Terminator mais ce n’est pas non plus le seul domaine car le très célèbre Bruce Lee et sa tenue jaune et noir y passe également.

Le meilleur exemple reste quand même l’incroyable épisode 12 qui est tout simplement une folle succession de références diverses et variées et ce qui est encore plus fort, c’est que l’épisode arrive à avancer dans l’intrigue tout en enchaînant à une vitesse ahurissante les références. Et je peux vous assurer que je pèse mes mots tellement c’est magique et rapide, je me suis d’ailleurs amusé à relever les principales et il y a du : Titanic, Retour vers le Futur, Terminator, Shining, K2000, Metal Gear Solid, Indiana Jones, les zombies de Roméro, des extraterrestres et tout ça dans un seul épisode de 20 petites minutes, autant dire que c’est de la folie, monstrueusement génial, du génie à l’état pur !

Il faut quand même une sacrée culture pour réussir à trouver toutes les références au sein d’Abenobashi car elles viennent vraiment d’un peu partout, autant de la culture japonaise qu’américaine et n’ayant pas une culture extrêmement développée, j’ai eu l’impression que j’étais peut être passé à côté de quelques trucs, ce qui me frustre un peu car j’aime en savoir un maximum sur un anime et ne pas en louper une miette, ce qui est un exercice assez difficile ici !

Il ne faut pas non plus oublier les références sonores dans Abenobashi qui reprend certains thèmes ultra connus même si c’est un poil plus subtil à trouver, que ce soit Star Wars ou 2001 l’Odyssée de l’espace en passant par certains thèmes animés. Malheureusement je suis assez mauvais à ce jeu là et c’est tout ce que j’ai trouvé, la faute à une oreille pas assez entraînée à ce genre d’exercice. Chaque épisode parodie donc un univers classique, que ce soit celui des space opéra, des dinosaures ou des jeux rpg mais au delà de la parodie c’est aussi une sorte de clins d’oeil, de rendre hommage à tous ses classiques qui sont tournés en dérision à longueur de temps. Abenobashi est certes centré sur la parodie mais cela ne l’empêche pas de glisser quelques clins d’oeil et de rendre hommage.

Le Ecchi n’est pas en reste :

Bien qu’assez léger, le ecchi reste présent tout au long d’Abenobashi grâce à plusieurs élements. Le premier reste l’éternel et sacrosaint pantsu shot, plan de la caméra sur la petite culotte d’un personnage féminin. Bon c’est plutôt subtil mais l’oeil aggueri que je suis dans ce domaine le remarque sans problème. Puis il y a également l’apparition de tout un tas de nanas plus ou moins peu vêtus (c’est la crise hein.) à forte poitrine et très sexy (oui il y a un rapport entre le degrés de sexy-attitude et le tour de poitrine, c’est connu.), surtout Munémuné qui apparaît dans chaque épisode avec une tenue différente.

Mais ce n’est pas tout car le vice est poussé jusqu’au nom de cette femme, Muné signifiant poitrine. Et pour finir d’enfoncer le clou après avoir pousser le vice, il y a également des pirouettes dans l’anime telle que la possibilité de faire grossir les poitrines, une de mes magies préférées ! Le côté ecchi pourtant présent reste assez discret et pas si gênant que ça pour ceux que ça rebute en temps normal !

Petit point de culture pour ceux qui ne le savent pas encore mais c’est Gainax qui a « révolutionné l’animation » avec le Gainax Bounce qui n’est ni plus ni moins que l’animation des seins qui balottent et c’est bien entendu présent dans Abenobashi, une raison de plus d’être fan de Gainax.

L’importance d’une bonne adaptation :

Une oeuvre a beau être excellente, si l’adaptation ne suit pas, c’est le flop assuré car souvent la barrière de la langue et des traditions peut entraîner une incompréhension ! Dans Abenobashi, certains termes sont traduits et expliqués entre parenthèses, ce qui est très appréciable car un public non japonais sans cela, passerait à côté de pas mal de subtilités si comme moi il n’a aucune connaissance en japonais ni culture nippone. Après c’est vrai que c’est un peu anti-esthétique et très légèrement indigeste mais cela résulte d’une obligation pour ne pas perdre le spectateur. Il faut quand même avouer qu’on est loin de ce qui se fait dans le domaine amateur parfois de manière très maladroite (pas tout le temps mais la plupart du temps) et l’expérience Abenobashi ne s’en retrouve pas dégradée, ouf.

Dans la version japonaise, l’accent des acteurs provient du Kansai, région japonaise ou se situe Abenobashi dont l’accent est particulièrement prononcé, un peu comme notre Ch’ti, Breton ou le fameux accent du Sud. A l’écoute, je n’aurais jamais pu dire que l’accent des acteurs était bien spécifique, peut être à cause du fait que je ne sois pas japonais. J’aurais bien aimé comparé la vo à la vf mais le coffret que j’ai ne dispose pas de la version française d’Abenobashi, après je doute que le doublage français ai utilisé un accent bien spécifique et puis ça ferait vraiment bizarre mais cela mérite réflexion en matière d’adaptation vu le soin utilisé par Gainax à aller jusqu’à avoir l’accent de la région d’Abenobashi.

Lassitude dans les épisodes ou au contraire renouveau perpétuel ?

Vu le synopsis, j’appréhendais un peu une certaine lassitude entre les épisodes qui pour moi allaient se ressembler les uns les autres avec un univers différent, ce qui n’est pas forcément faux ni vrai ! Il faut avouer que chaque épisode a le même objectif : chasser le diable afin de pouvoir rentrer chez soi, chose qui ne fonctionne jamais et rebelote ! Le schéma a l’air assez classique et pourtant ce ne sera pas le cas très longtemps, à peine quelques épisodes (2 ou 3) et l’intrigue avance mais réussit également à ne pas être répétitif. Parfois certains univers sont un peu en retrait par rapport à l’histoire ou au contraire bien en avant mais il y a une chose de sûre, les épisodes se suivent mais ne se ressemblent pas et le tout reste vraiment intéressant car réussir à ne pas endormir le spectateur, c’est tout un art que réussit ici habilement Gainax !

Plus que de l’amitié ? Théorie alambiquée de l’amour!

A chaque fin d’épisode, nos deux héros se retrouvent dans un cercle magique qui leur sert à se téléporter pour rentrer chez eux sauf que Sasshi ne veut pas rentrer car il s’amuse beaucoup dans ses propres univers avec Arumi qui va bientôt déménager. Il ne pourra donc plus la voir et veut en profiter, ce qui n’est d’ailleurs pas la seule raison. Sasshi va vouloir protéger Arumi en la gardant avec lui le plus longtemps possible dans ses mondes imaginaires et on peut dire que c’est un moyen de fuir la réalité que je ne vous spoilerais pas, je vous dirais juste que c’est bien trouvé et utilisé. Au delà du fait de vouloir la protéger, n’aurait il pas inconsciemment des sentiments à son égard qui le force à la garder près de lui ? Bon venant au fait, j’extrapole peut être un peu et dit des bêtises mais dans un des épisodes, Arumi pense à sa famille, ses amis ainsi que Sasshi.

Je trouve ça bizarre que Sasshi soit mentionné en plus et on peut peut être en déduire que Sasshi n’est pas considéré comme un membre de sa famille ni un ami malgré le fait qu’ils se connaissent depuis longtemps, mais alors pourquoi l’avoir mentionner en dehors ? J’aime à penser qu’elle serait amoureuse de lui même si elle le considère peut être plus comme un excellent ami pour le moment. Il y a pourtant une autre piste qui m’a mis la puce à l’oreille, Arumi se met en colère dès qu’il matte une autre fille et se met même à rougir par moment. Je sais que c’est très léger et assez subtil mais j’aime me laisser à y croire. Il y a également le fait qu’ils s’apppellent par leur prénom, chose qui n’est pas courante au Japon, sauf entre amis très proches OU entre AMOUREUX, ouais c’est tordu mais je veux y croire !

Les bonus : de vrais bonus qui font bien plaisir :

Le disque bonus n’est clairement pas la que pour faire beau et je dois avouer qu’il est quand même assez complet, ce qui hélas se fait de plus en plus rare de nos jours. Il propose plusieurs fiches culturelles à lire, ce qui pourrait être chiant pour certains mais les informations contenues dans ces fiches valent vraiment le coup^, une présentation de la série épisode après épisode, une présentation des personnages, plusieurs interviews dont une du réalisateur ainsi qu’une présentation du studio Gainax. Comme tout bonus, je vous conseille de les regarder à la fin et non pas au début, histoire de ne pas vous self-spoil certaines choses, et c’est pareil pour le livret. Pourquoi est ce que je dis ça ? Tout simplement car dans le passé je me suis spoil d’autres oeuvres comme ça. Bref, les bonus ne sont pas en restes et on a également droit aux bonus habituels : bandes annonces et opening/ending.

Petit mot de la fin :

Abenobashi se joue de tout, que ce soit de la réalité, des clichés, de ce qui se fait dans l’animation et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde tout au long des 13 épisodes. Je me suis émerveillé, exclamé et j’ai même crié au génie à plusieurs reprises tellement j’ai trouvé ça génial. J’ai aussi fredonné l’opening mais j’ai surtout ris devant la tonne de gags et de parodies. L’animation made in Gainax assez vieillotte reste pour moi cultissime, rien que ça, parfois brouillon à souhaits, rapide en ne respectant aucune règle ou au contraire magnifique par moment. C’est vraiment une des choses qui me fait apprécié Gainax qui n’a peur de rien niveau animation. La bande son jazzy est très agréable à écouter et renforce mon affection envers Abenobashi. Puis il y a le duo Sasshi/Arumi qui va beaucoup me manquer, réussir à s’attacher aux personnages en si peu d’épisodes est presque un tour de force de la part de Gainax.

Avant de voir Abenobashi, je pensais que ce n’était qu’une simple parodie et inutile de le dire : je me suis fourvoyé. Certes c’est parodique mais ça n’empêche pas Abeno d’aborder divers sujets bien plus sérieux tels que la mort, l’évolution de l’enfant et ses difficultés à grandir ainsi que la stigmatisation » de l’otaku. Le traitement de ses thèmes reste terriblement génial et malheureusement je ne les ai pas développé dans cet article pour ne pas vous gâcher le plaisir si un jour vous décidez de regarder ce chef d’oeuvre qu’est Abenobashi. J’aurais tellement voulu en dire plus à propos d’Abenobashi mais l’exercice est plutôt périlleux voir impossible sans en dévoiler toutes les ficelles scénaristiques, que ce soit à propos de Abeno Seimei dont l’histoire est magistral ou le développement de certains personnages au fil de l’histoire et surtout cette fin qui ne m’a clairement pas déçu.

Posté le 6 juillet 2015 à 14:15 par freedommaner dans la catégorie Critique anime Dossiers
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