Lance N’ Masques : pétard mouillé

La chevalerie est un thème mainte fois abordé dans l’animation japonaise, à faire pâlir une prostituée du Bois de Boulogne et pourtant Lance N’Masques propose un regard différent sur cette même chevalerie même si au final ça revient à dire la même moche mais d’une façon différente et rien que pour ça, cette anime m’a intrigué mais comme je suis dans une phase ou je n’écris que des articles sur des animes qui m’ont déçu…

Avant de parler de l’anime en lui même, j’aimerais vous parler de l’opening qui est juste génial, certaines personnes me reprochent de trop parler des génériques qui ne serviraient à rien, ce à quoi je répondrais tout simplement que je fais ce que je veux et que j’adore ça moi les génériques. Et ici, on est gâté car il est vraiment très agréable à écouter mais aussi à regarder car il est très coloré même si le côté MOE est dominant. Je dois avouer que rien qu’à l’opening, j’avais envie de suivre l’anime car l’opening est vraiment terrible, constatez par vous même.

Une petite fille fredonne, le staff n’hésite pas à faire une tonne de gros plans sur cette petite loli tout kawaii qui est en pleine chute suite à l’escalade d’un random truc. Mais heureusement pour elle, un mystérieux chevalier avec une grosse lance (pas celle que tu penses) va la sauver sans oublier de lui baiser la main à la fin tel un gentleman. Le chevalier en question n’est autre qu’un fils sur les traces de son père qui serait un héros, un véritable chevalier. Le hic c’est que le fils ne souhaite qu’une seule chose : vivre sa vie de façon la plus normale possible alors que la plupart des enfants de son âge ne souhaitent qu’une chose : devenir un héros/chevalier !

Le gros hic réside dans le fait que venir en aide aux personnes qui en ont besoin est un automatisme chez lui, il ne peut pas rester là à ne rien faire alors que quelqu’un est en danger, bon après bizarrement c’est toujours une jeune fille qui est en détresse, il choisit bien quand même. A chaque fois il baise la main de la personne sauvée et malheureusement ça ne va pas toujours bien se passer, autant l’une le considère comme son prince charmant mais l’autre l’insulte de pervers, génial.

Souhaitant rester incognito, le héros utilise le surnom de « Knight Lancer », rien de très incroyable et recherché mais c’est déjà mieux que son nom, Yotaro ! Le plus marrant reste que la loli (dont je n’arrive jamais à me souvenir de son nom, Mako ?!) n’y voit que du feu entre les deux personnages alors qu’il met juste un masque qui ne couvre même pas tout son visage ! Forte heureuse d’avoir été sauvée, Makio va carrément inviter le héros chez elle, déjà qu’une enfant qui se balade seul me laisse perplexe mais si en plus elle fait du racolage (ouais j’aime bien utiliser des morts lourds de sens), mais ou va donc le monde ?!

Le charadesign saute clairement aux yeux et pas dans le bon sens du terme, il est clairement dégueulasse et très jeune, trop même à mon goût. Et comble de l’inutilité totale, ils vont utiliser les personnages à la sauce chibi (tout petit, cute, moe à souhait) alors que bordel, le charadesign foetus ne suffisait pas ?!

Je dois avouer être assez partagé entre le moe et le loli tellement ça me paraît mignon par moment mais aussi complètement chelou. « Oh j’ai pensé que tu te sentirais seul alors j’ai décidé de dormir avec toi », phrase de Makio à l’inconnu masculin qui l’a sauvé, salope. Heureusement la maid est du même avis que moi et trouve ça un peu déplacé, ce à quoi la loli répliquera qu’elle aurait pu elle aussi les rejoindre ! Les sous entendus dans les premiers épisodes sont nombreux et je dois avouer les avoir adorer, peut être que je suis trop pervers et que je suis le seul à les avoir remarqué mais je trouve que l’anime au début joue beaucoup sur l’ambiguïté de la chose avec du style : « Viens dans ma chambre, oh ce n’est pas grave si c’est lui et qu’il voit » alors qu’on ne sait pas de quoi elle parle au début et qu’on comprend par la suite qu’il s’agit de simples dessins. Tant que ça ne va pas plus loin et que ça ne devient pas malsain, j’adore mais malheureusement ce ne sera l’affaire que des premiers épisodes et plus aucune ambiguïté n’existera pas la suite, dommage car c’était l’un des points fort de l’anime !

Par la suite, nous apprendrons que Makio n’a pas été totalement sauvée car elle a encore besoin de Yotaro sera chargé de la sauver et cet arc de l’histoire est tout simplement très bien, si on fait abstraction du cheval du héros qui se transforme en petite fille qui est accompagné d’une maid blonde du nom de Alice qui n’est autre qu’une apprenti/écuyère ! Makio est l’un de ses personnages d’anime qui se sent seule et qui est opprimé.

Les premiers épisodes m’ont vendus du rêve, bon j’y vais un peu fort mais c’était un peu le cas car il est rare de voir un anime jouer sur l’ambiguité, encore plus quand il s’agit d’enfants mais aussi par son côté esprit chevalresque qui est différent de ce qu’on voit d’habitude. Mais là c’est le drame, les épisodes suivants m’ont complètement largués tellement l’histoire est parti loin dans des délires que j’ai trouvé totalement nul à chier, rien que ça. La saveur des premiers épisodes n’était plus présente et seul l’opening m’a donné envie de suivre l’anime qui atteint la moyenne de justesse alors qu’il aurait pu faire partie de ses petites perles qu’on attendait pas.

De plus, le charadesign m’a vraiment gêné, dieu que c’était moche et puis Lance N’Masques aurait gagner en qualités si le charadesign était plus mature et de meilleure qualité. Autant vous dire que je ne vous conseille pas du tout de regarder Lance N’Masque que je range malheureusement dans la catégorie des animes qui ne m’ont pas plu alors que ça parait pourtant bien, la seule chose qui me manquera, c’est l’opening. Bordel, j’ai l’impression d’avoir fait la même conclusion avec Asterisk War ahahah

Posté le 1 janvier 2016 à 21:00 par freedommaner

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