Il y a quelques mois je cherchais un moyen de parler des manga que je suis tome après tome, au départ je pensais en parler dans un article différent pour chaque tome mais je me suis rendu compte que ça pouvait être vite chiant et puis il n’y a pas forcément de quoi faire un article pour chaque tome sachant que j’essaye de ne pas trop spoil, mais plutôt de savoir si le manga est toujours intéressant après le premier tome. C’est donc tout naturellement que j’ai testé de faire un article ou deux par mois regroupant mes lectures du moment et je pense que ce n’est pas si mal que ça, même si je recherche toujours à m’améliorer !
Rudolph Turkey tome 2 : Rudolph Turkey est une de mes lectures préférés du moment, c’est dynamique, intéressant et le personnage principal (nom du manga que je ne vais pas répéter encore une fois) est à mi chemin entre le bon samaritain et l’enflure. Actuellement adjoint au maire dans une Las Vegas des années 50, il est l’ennemi de beaucoup de personnes (mafia, trafiquants etc..) qui tentent de lui faire la peau mais R T cache plus d’un atout dans sa manche. Dans ce second tome, Turkey est plus déchaîné que jamais et pourtant d’après les répliques on a l’impression qu’il ne fait que s’échauffer (« J’ai a peine sortis les griffes »), ce qui laisse présager du lourd pour la suite. Il est toujours obnubilé par les femmes, l’argent et son travail ce qui attire pas mal de situations assez comiques, par contre il aime une femme en particulier qui lui est hors de portée. C’est d’ailleurs un peu frustrant de voir un homme aussi intelligent ne pas réussir à faire craquer la seule femme qu’il désire réellement et c’est un peu trop gros d’ailleurs. Il est tout l’opposé de ce que la dite femme aime chez un homme puis il hésite pas à amener des danseuses, prostitués dans son lit, ça n’aide pas…. Après il est vachement sec comme type et ce qui ne lui rapporte rien le laisse de marbre, on dirait presque qu’il n’a pas de coeur et des $$ à la place des yeux. En tout cas les personnages sont géniaux, entre Turkey qui oscille entre mafioso et homme d’état avec toujours son cigare au bec, ses amis d’enfance flics et ses « amis »/collborateurs, rien à redire. Bon il y a une petite erreur entre deux petits dialogues humoristiques de gardes du corps qui ont étés inversés de place mais hormis ça le livre respire une fois de plus la qualité, décidément Komikku sort de bonnes petites choses ! Maintenant il faut attendre avril pour le troisième tome, ça par contre c’est pas cool :/
Fate/Zero tome 6 : Etonnament c’est Gilgamesh le roi parmi les rois qui est en converture et au final, les 3/4 du tome sont consacrés à Iskandar le conquérant ! Bon j’ai vu l’anime (et pas qu’une seule fois) mais je me délecte toujours autant de Fate/Zero. la guerre du saint graal continue de plus belle et les différents protagonistes tentent d’avoir l’avantage, quitte à se mettre en danger. Encore une fois, il ne faudra pas mettre ce tome entre toutes les mains en grande partie à cause de Caster et son meister, sans eux le manga serait presque tout public quoi. J’aime beaucoup la série Fate car ce n’est pas que de la baston no brain mais aussi une guerre psychologique et politique. La réunion « colloque » entre les différents rois parmi les servants ainsi que leur vision du règne d’un roi ainsi ce qui qualifie un roi est tout simplement terrible, Fate/Zero c’est du lourd !!!
Nozokiana Tome 11 : Plus que deux tomes avant la fin et rien que le fait d’y penser me donne un petit pincement au coeur mais bon il faudra bien s’y faire. Emiru est quasiment absente du tome à part une petite scène et pour cause elle est partie sans dire au revoir à Kido qui se réveille enfin. J’ai lu pas mal d’avis disant que ce tome 11 était un peu moins bon que les autres, avec moins de révélations et je n’arrive pas à les comprendre car ce tome est quand même plutôt riche même si parfois il ne fait qu’annoncer, servir de cliffhanger pour le tome suivant. Par contre Kido n’avait pas le droit de faire ça à la petite Madoka, si elle veut, elle peut venir me voir et je ne ferais pas comme lui, bon je m’égare un peu mais MADOKA QUOI PUTAIN. J’ai trouvé ce tome assez riche en émotions même si ce n’est pas très joyeux et puis l’auteur s’en donne encore à coeur joie avec les dessins, le sexe et franchement c’est toujours aussi bien ! J’ai hâte de lire la suite qui n’a malheureusement pas encore de date.
Assassination Classroom tome 7 : J’avais un peu zappé Assassination Classroom après le tome 6 vu que la sortie est assez lente mais franchement c’est une lecture très sympathique. Bon il y a pas un peu beaucoup de bulles et de dialogues mais l’histoire semble encore une fois tenir le coup. Oui a la base je ne pensais pas que l’auteur arriverait à faire tenir son manga aussi longtemps mais il m’arrive de me tromper et puis il est japonais, rien n’est impossible quand on parle des japonais. Dans ce tome 7, on se rend compte que les élèves de la classe E ont évolués, acquis une certaine maturité et leur potentiel n’est pas encore tout à fait déployé. Quoi que la tentative d’assassinat qu’ils vont tenter dans ce tome est carrément impressionnante pour des lycéens. Bon ce n’est pas ma lecture préférée mais elle reste néanmoins sympa avec comme à se douter, un cliffhanger pour tenir le lecteur en haleine et maintenant il va encore falloir patienter jusqu’en avril pour le tome 8. En attendant j’ai commencé l’anime qui est diffusé chez Anime Digital Network et c’est pas mal du tout !
Ressentiment tome 2 et fin : Je n’attendais pas grand chose de cette série et je n’avais pas non plus lu l’autre oeuvre de l’auteur (I am a Hero, Kengo Hanazawa) mais il faut dire que le format en plus de l’éditeur m’a clairement motivé à l’acheter et je ne suis pas déçu. Certes la fin est un peu spéciale car ce n’est pas spécialement ce à quoi je m’attendais (quoi qu’un petit peu) genre happy end ou mauvaise fin mais je trouve que les derniers chapitres vont très vites, trop même. Après j’ai beaucoup aimé le thème du virtuel qui est traité de façon plutôt sympa, le virtuel et ses dangers, oubli de la réalité ou justement se servir du virtuel comme refuge car la réalité nous a déçu. J’aurais voulu que ce soit un peu plus conséquent mais c’est déjà pas si mal. Ce tome 2 accentue la relation entre Taruko et Tsukiko mais aussi d’autres personnages un peu plus improbables mais j’adore le choix de l’auteur de ne pas avoir fait de Ressentiment une oeuvre banal au dénouement bidon mais plutôt ce qu’il voulait en faire, qui sort un peu des classiques et rien que pour ça, Ressentiment vaut le coup d’être acheté. Et puis c’est un manga en deux doubles tomes donc niveau investissement c’est pas énorme et il y en a du contenu ainsi que quelques bonus plutôt sympa à la fin de ce tome 2 avec quelques petites explications du monde virtuel, des histoires bonus et la postface.
Prison School tome 3 : Un récapitulatif des tomes précédents super bien foutu sous forme de calendrier avec quelques images et dates marquantes, une très bonne initiative qui change des récaps façon manga classique avec en supplément un descriptif des personnages assez marrant ! Putain mais c’est énorme, les faux sous-entendus perçus par les camarades de Kyoshi sont à mourir de rire et il n’y a pas que ça, je ne veux pas vous spoil mais encore une fois c’est terrible, pas ce qu’on pense mais l’auteur joue clairement avec nous et je n’ai qu’un mot pour décrire ça : GENIAL ! Le plan d’évasion de Kyoshi tombe un peu à l’eau mais qu’à cela ne tienne, il y a toujours une solution et pour le coup elle paraît carrément grotesque et fantasque mais on veut quand même voir ce que ça donne ! Toujours plus de plans dignes d’un ecchi légèrement cru mais tout aussi excellent, ça va peut être un peu loin mais ça reste toujours largement acceptable sans tomber dans le dégueulasse. Prison School est bien parti pour faire partie de mes ecchi préférés avec un humour qui est assez classique mais marche du tonnerre. Bizarrement je m’attendais un peu au déroulement de l’histoire et à ce genre de cliffhanger de fin de tome mais ça n’est pas spécialement un mauvais point ! On nous vend du rêve avec Prison School, n’hésitez pas à lire ma critique et acheter le manga !!!
A Silent Voice : synopsis manga-sanctuary : Shoko Nishimiya est sourde depuis sa naissance. Même équipée d’un appareil auditif, elle peine à saisir les conversations, à comprendre ce qui se passe autour d’elle. Effrayé par ce handicap, son père a fini par l’abandonner, laissant sa mère l’élever seule. Quand Shoko est transférée dans une nouvelle école, elle s’emploie à surmonter ses difficultés mais, malgré ses efforts pour s’intégrer dans ce nouvel environnement, rien n’y fait : les persécutions se multiplient, menées par Shoya Ishida, le leader de la classe. Tour à tour intrigué, fasciné, puis finalement exaspéré par cette jeune fille qui ne sait pas communiquer avec sa voix, Shoya décide de consacrer toute son énergie à lui rendre la vie impossible. Psychologiques puis physiques, les agressions du jeune garçon se font de plus en plus violentes… jusqu’au jour où la brimade de trop provoque une plainte de la famille de Shoko, ainsi que l’intervention du directeur de l’école. À cet instant, tout bascule pour Shoya : ses camarades, qui jusque-là ne manquaient pas eux non plus une occasion de tourmenter la jeune fille, vont se retourner contre lui et le désigner comme seul responsable…
J’en aurais bien fait un article à part entière mais le tome 1 ne suffit pas complètement pour décrire une histoire qui va devenir magnifique au fur et à mesure, ce premier tome 1 est une bonne introduction mais il pourrait rebuter certaines personnes car ça reste une intro quoi, l’histoire va prendre forme au fur et à mesure et puis j’ai déjà lu plusieurs articles que j’ai trouvé vraiment excellents alors pas besoin d’en rajouter pour dire la même chose, il y a l’article de Meloku : A silent voice : la surdité a la parole et celui d’un twittos @ScandalAtsumina dont j’ai zappé l’adresse du blog ahahahahaha….
Posté le 25 février 2015 à 15:00 par freedommaner