Petit coup de gueule : de temps en temps ça fait du bien !

Le Français est connu pour être râleur, ce n’est ni un cliché ni une rumeur mais la pure vérité et malheureusement ce n’est pas moi qui vais inverser cette tendance pour le coup. Je suis plutôt tolérant d’habitude, peut être même un peu trop d’après certains mais parfois certaines choses ne me plaisent pas du tout et c’est justement le but de cet article. Au lieu de parler de ce que j’aime, j’ai envie de parler de ce que je n’aime pas, déteste voir exècre et pour le coup, il y en a un sacré paquet.

Putain mais qu’est ce que ça fout dans Bleach ?!

 

Bleach est l’un des premiers anime ET manga que j’ai lu, un shonen classique de type fleuve avec plus de 70 tomes maintenant au Japon. Je vous passerais les détails concernant son déclin de popularité ainsi que sa fin qui approche à grand pas. Mon coup de gueule concerne exclusivement le tome 65, tome qui est à ce jour le dernier paru en France par Glénat. Avant d’aller plus loin, je tiens à dire que je ne lis pas les scans, ce qui signifie que je ne connais pas la suite et que je ne souhaite pas qu’on me la spoil, tout comme je ne vous spoilerais pas grand chose voir rien tellement c’est insignifiant.

Le personnage de Inoue Orihime a toujours été un personnage que j’apprécie fortement mais Tite Kubo l’a littéralement détruit en deux ou trois pages, la faisant passer d’une femme pas si forte que ça mais qui se donne à fond pour progresser et aider un ami, ami qu’elle aime mais leur relation est toujours restée à un stade ou il ne se passe grand chose et c’est tant mieux. Sauf que dans ce tome 65, l’auteur ajoute une touche d’humour pas forcément utile en faisant apparaître Orihimie Inoue dans une tenue certes sexy mais qui ne correspond pas au personnage. Déjà que la pauvre a subit une croissance phénoménale au niveau de sa poitrine mais si en plus on lui fait porter une tenue ou ses seins sont presque à l’air libre, autant ne rien lui faire porter hein ! Si encore ça se limitait à la tenue mais on en rajoute une couche avec le fait que si elle porte cette tenue, ça fera forcément plaisir à Ichigo alors que lui la trouve un peu « too much » à son goût. La pauvre Orihime s’est fait avoir et rougit comme une simple connasse alors que son personnage vaut quand même largement plus qu’un simple gag de bas étage, enfin ça reste mon avis hein.

Mais la cerise sur le gâteau de ce tome 65 reste quand même la phrase « Tu pues le sperme » qui m’a légèrement choqué et qui selon moi n’a rien à foutre dans un tome de Bleach quoi. Cette phrase était destinée à un ennemi ressemblant à une femme alors qu’en réalité c’est un homme, plus subtil tu meurs. C’est dommage car un peu plus loin, il y a une scène qui permet de dire exactement la même chose mais de façon bien meilleure en utilisant un personnage travesti qui sera l’adversaire de cet ennemi au genre pas très défini. On est loin de « l’esprit Bleach » que j’adorais même si on peut lui reprocher son scénario linéaire qui ne se renouvelle pas et se base sur un système de puissance toujours plus élevé. Je ne sais pas si je suis le seul choqué mais je ne m’attendais certainement pas à voir ce genre de choses dans Bleach qui n’est pour moi, pas une oeuvre mature ou il serait normal de trouver ce genre de choses.

Assassination Classroom tome 10 et sa jaquette ratée

 

Satisfait des éditions Kana en temps normal, le tome 10 de Assassination Classroom possède un énorme défaut de conception concernant sa jaquettte ou tous les éléments sensés être sur le dos se voient décalés et non pas centrés. Le problème pour moi, c’est qu’en tant qu’acheteur et collectionneur, j’estime avoir le droit à de la qualité, ce qui n’est pas le cas et je ne comprends pas vu que les précédents tomes ne souffrent pas de ce défaut !

Gigantomachia par Glénat : l’insulte à Kentaro Miura

 

La palme du livre de mauvaise qualité revient sans aucun doute à Glénat qui a malheureusement du changer d’imprimeur dans l’urgence suite à la fermeture de son ancien imprimeur. Je vais être dur mais le client n’en a rien à faire de ces problèmes là, tout ce qu’il souhaite, c’est de pouvoir lire l’oeuvre qu’il achète sur un support de qualité. Le one shot Gigantomachia était attendu par beaucoup de monde dont je fais partis, surtout les fans de Kentaro Miura qui est plus que connu pour Berserk et son dessin terriblement bon. Le papier s’est révélé être totalement dégueulasse, que ce soit en terme d’épaisseur ou de qualité.

Et si ce n’était que ça mais il y a aussi la couverture qui ne mérite même pas son nom vu qu’elle est aussi épaisse que le papier. Et pour couronner le tout, il manque des mots à certains dialogues qui sont coupés, le dessin est lui aussi parfois impacté. Ce qui devait être un plaisir à lire se révèle être une plaie tellement les erreurs sont nombreuses. Depuis le temps, Glénat s’est excusé mais ce qui est fait, est fait.

Quitte à faire d’une pierre deux coups, parlons aussi de Jabberwocky, une oeuvre de Masato Hisa (qui au passage est un tueur, que ce soit en terme de scénario ou de dessin) qui se retrouve également massacré par Glénat niveau qualité physique mais cette fois le prix est ce que je qualifierais de prohibitif : 9,15€ et qui ne se justifie tout simplement pas. C’est vraiment dommage car Area 51 du même auteur publié cette fois chez Casterman est un sans faute : papier, couverture au top et un prix bien plus normal déjà (7.95€).

Bride Stories : un presque sans fautes.

 

Concernant Bride Stories, ce n’est pas un véritable coup de gueule mais plutôt un détail que je trouve plutôt bizarre. Il y a une différence de couleur sur les jaquettes entre les 6 premiers tomes et le 7ème sorti récemment. Le dernier tome paru est beaucoup plus clair que les précédents, ce qui est dommage et fait un peu con dans la bibliothèque. Peut être qu’avec le temps, elle va s’assombrir pour s’aligner sur les précédentes mais cela ne reste qu’une supposition. Je tiens juste à préciser que tout le reste est juste orgasmique chez les éditions Ki-oon, leurs manga respirent la qualité avec un papier vraiment terrible, épais à souhait mais aussi leurs couvertures et jaquettes bénéficiant d’effets spéciaux en fonction de la licence, plus qu’un simple plastique ou gaufrage et j’ai un exemple qui me vient tout de suite à l’esprit : les tomes de Kid I Luck.

Les éditions Ki-oon n’ont pas tardé à me répondre sur Twitter (ils sont forts quand même) et il semblerait que ce soit un choix de l’auteur, étrange !

Les coffrets d’animation par Kazé

 

On entend souvent dire que le marché de l’animation en physique va très mal et je ne dirais pas le contraire mais quand c’est un éditeur qui se fout éperdument de la qualité des coffrets qu’il sort, ça le fait un peu moins. J’aurais pu parlé de @anime et ses coffrets pas forcément top et trop chers mais Kazé remporte quand même la palme du pire et de la mauvaise fois. Les séries de 12 ou 13 épisodes se retrouvent dans un pauvre coffret sur UN SEUL DISQUE, c’est dire la qualité du coffret qui est vendu 40€ ! L’exemple le plus marquant restera pour moi Love, chunibyo and other delusions! dont le contenu sur un seul disque est le suivant : les 12 épisodes, un oav, 6 mini épisodes et autres bandes annonces. Et pour faire passer la pilule, le coffret contient également un eyepatch comme l’héroïne alors que côté US, ils ont le droit à une véritable édition collector qui en jette un max !

Posté le 11 novembre 2015 à 15:00 par freedommaner

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