J’ai beaucoup entendu parler de oneshots et j’étais tenté depuis pas mal de temps de m’en procurer, surtout que je préfère les mangas qui ne font pas beaucoup de tomes car ça me permet d’en découvrir d’autres au lieu d’acheter toute une collection de nombreux et coûteux tomes etc.. Reset est donc un oneshot (un seul tome) de Tetsuya Tsutsui édité chez Ki-oon, il n’en fallait pas plus pour me décider à l’acheter, oui je suis à la limite du fanboy de l’éditeur Ki-oon mais c’est pas ma faute si leurs titres sont intéressants et changent un peu des « banalités » qu’on nous sert habituellement.
En plus ils mettent le paquet sur la qualité qui est encore une fois au rendez vous chez Reset. La couverture je l’adore tout simplement, au toucher c’est vachement agréable ! Et le papier comme d’habitude, un des meilleurs que j’ai jamais vu pour un manga.
Tetsuya Tsutsui est connu pour ses autres oeuvres : Duds Hunt, Manhole et Prophecy que je n’ai malheureusement pas encore lu mais ça ne saurait tarder car Reset est pas mal du tout !
Le dessin est pas mal du tout, rien à redire hormis le fait qu’il utilise un procédé numérique que je déteste : une photo d’un quartier puis hop via le pc elle est mise au gout du manga, sans forcément prévenir que ce n’est pas un dessin, ça se voit fortement et dans certains cas ça passe, c’est pas complètement dégueulasse mais j’ai jamais trop aimé ce genre de procédé, c’est moche et ce n’est plus du manga, juste de la photographie !
On attaque directement Reset avec dès les premières pages un des plus gros stéréotypes toute nationalité confondue : les personnes vénales, ici une femme qui a choisit son mari dans un speeddating en fonction de ses revenus. Rien que ça déjà ça me fait sortir de mes gonds car je trouve ça vraiment pas terrible de favoriser l’argent plutôt que l’amour.
Ou alors c’est peut être parce que je suis pauvre que je dis ça…. En tout cas ce que l’auteur a voulu faire ressortir ici est à la fois habile et facile.
Le synopsis est assez court mais pour moi il est assez complet, tout se passe à notre époque, dans un monde similaire sauf que certaines personnes de la population commencent un peu à perdre la tête, se suicider, braquer des banques. Pourquoi font ils ça ? On apprend que c’est après avoir vu une étrange phrase :
Comme message subliminal/subjectif c’est carrément une suggestion à tout recommencer à zéro mais peut on vraiment tout recommencer comme ça ? Je ne me risquerais pas à faire de la psychologie de comptoir, je n’ai malheureusement pas de produits stupéfiants (ou pas assez fort?!) me permettant d’arriver à résonner tel un fait les oeufs !
« Votre vie est un échec, appuyez sur reset ?! »
Un hacker de génie, un prof débutant et une jeune femme se retrouvent impliqué dans un jeu de réalité virtuel assez hard, le hacker de génie qui fait des travaux forcés pour le gouvernement va mener l’enquête dans ce monde virtuel afin d’endiguer ses vagues de morts et de folies.
Le monde virtuel s’appel Dystopia, c’est un jeu qui semble réel, peut être un peu trop car les joueurs n’arrivent plus vraiment à faire la différence entre les deux univers et c’est ici que la magie opère, la confusion entre la réalité et le virtuel est saisissante !
J’aime beaucoup les histoires qui mêlent réalité et /univers parallèle de jeu vidéo comme on en voit de plus en plus souvent mais pas forcément la même chose qu’ici : Sword Art Online, Accel Word par exemple.
« Ce n’est qu’une fois confronté à la mort qu’on prend réellement conscience d’être en vie. »
Il y a aussi quelques termes de jeux vidéo qui permettent de mieux s’immerger dans l’univers, par exemple : level design, etc….
L’histoire est pas mal du tout malgré quelques maladresses dans la vitesse de narration, par moment ça s’enlise et d’un coup ça s’accélère. Elle vaut quand même clairement le coup d’être lue mais ça me chagrine un peu, ça va trop vite, même en prenant mon temps j’avais finis Reset en un peu moins d’une heure. Bon d’accord je me plains des mangas à rallonge mais là c’est un peu vite conclu, ça va trop vite, je sais bien que c’est un oneshot mais j’aurais préféré 2 ou 3 tomes, ce n’est que mon avis perso après. Ma première expérience de lecture de un oneshot est je pense concluante, j’ai pris du plaisir à lire Reset, c’est du bon, je pense que j’en achèterais d’autres !
Si vous voulez vous faire une idée par vous même, un extrait en ligne est disponible ici
Posté le 16 septembre 2014 à 13:00 par freedommanercomments powered by Disqus