Review : Spice & Wolf coffret collector @BLACKBOXEDITION

Attendu depuis l’année dernière et sans cesse repoussé à cause des validations auprès de l’éditeur japonais, le coffret collector de Spice & Wolf est enfin là est c’est d’ailleurs le seul de disponible vu que l’édition classique rencontre quelques problèmes dont je ne suis pas au courant. Après avoir réussi à arrêter l’hémorragie nasale que provoquer la vue de ce magnifique coffret, je vous propose de le découvrir ainsi que mon avis qui n’est malheureusement pas impartial vu la licence.

Le contenu de ce coffret collector :

Le coffret collector est composé des deux saisons ainsi que les deux oav de l’anime Spice & Wolf répartis sur 4 disques bluray et 6 dvd dans 2 digipacks. Il y a également 5 cartes au format A4 à l’effigie de Holo, la Déesse louve. Et pour finir, le coffret comporte également un artbook au format A4 lui aussi de 100 pages.


Le packaging, tout un art que seuls certains maîtrisent

C’est la première fois que je vois un coffret au format A4 et je dois avouer avoir été étonné en le voyant. Le format que je qualifierais d’atypique ne plaira pas forcément à tout le monde, surtout ceux qui n’ont plus de place pour tout ranger et même en ayant la place, le coffret aura du mal à rentrer dans toutes les bibliothèques. Après il faut aussi prendre en considération que c’est un coffret collector et qu’en général si l’on achète un collector, c’est pour l’exposer avec les figurines et autres médias de la licence la plupart du temps.

Outre le format A4, j’apprécie fortement l’ouverture du coffret qui ressemble tout simplement à une sorte de boîte (je n’ai pas le terme exact en tête mais si quelqu’un sait, je suis preneur). Choix que je trouve judicieux car ce type d’ouverture évite d’abîmer le coffret après un certain temps comme on peut le voir par exemple pour l’édition absolute de Fate Stay Night premier du nom qui n’est pas une référence en la matière, surtout que c’est un repackaging.

Quant au visuel du coffret, il a longtemps était source de débat puisque l’éditeur Black Box proposait en effet de choisir parmi une sélection de visuels, lequel les consommateurs préféreraient via un vote sur les réseaux sociaux et autant dire que laisser les consommateurs choisir n’est pas forcément une bonne chose. Fort heureusement, c’est le visuel annoncé au début qui a été retenu et tant mieux car je le trouve personnellement vraiment génial !

L’éditeur n’en n’est pas à son coup d’essai et ça se voit car on apprécie les finitions et détails apportés à cette édition comme par exemple le fait que le logo de l’éditeur ne vienne pas gâcher le visuel du coffret mais reste plutôt discret à l’arrière de celui ci, même pas sur la tranche ou le devant comme certains éditeurs le font et que je trouve vraiment dommage car ça dénature complètement le coffret. On notera également l’effet dorure sur certains textes en facade et sur le côté très appréciable. Bref un quasi sans faute concernant l’aspect extérieur du coffret !

Car oui, il y a bien un petit truc qui me gêne, c’est la feuille à l’arrière du coffret qui n’a que deux points de colle plastique, ce qui fait que la feuille n’est pas bien maintenue. Pour la peine j’ai réussi à la retirer facilement sans rien abîmer, ouf. En plus de ça, la face arrière n’a pas à rougir car une fois la feuille décollé, elle reste très jolie avec une pomme ainsi que les crédits et autres copyrights en bas de la page qui sont bien intégrés au coffret !


L’artbook et les cartes

Une fois le coffret ouvert, nous tombons directement nez à nez avec les cartes illustrés au même format que le coffret (A4) et que dire hormis qu’elles sont magnifiques même si on pourrait regretter (c’est chipoter) le fait de ne voir que la Déesse Louve en visuel dessus et non pas Lawrence l’accompagnant. Au nombre de 5, ces cartes raviront les fans qui choisiront ou non de les exposer, perso elles resteront dans le coffret à défaut d’avoir assez de place.

Une fois les cartes retirées, c’est au tour de l’artbook (toujours au format A4) de faire son apparition et quand je dis artbook, c’est artbook et non pas un simple petit livret agrafé annoncé comme un artbook, sur ce point, Black Box ne déçoit pas. L’artbook propose des illustrations dont certaines que nous avons déjà vu sur les réseaux sociaux via l’éditeur lors du choix de visuel mais ce n’est pas tout !

On retrouve également des doubles pages avec d’un côté le dessin fini et de l’autre une ébauche/crayonné, ce qui rend vraiment honneur à la licence, surtout que la qualité du papier et de l’impression n’est pas en reste et pour cause, le papier est glacé, d’épaisseur suffisante pour donner une impression de qualité qui est bien là.

Si seulement l’artbook se résumait à ça, je dirais qu’il est déjà génial et pourtant il y a encore quelques petites illustrations ainsi qu’une présentation des différents personnages, des villes et surtout des épisodes. L’artbook permet également d’en savoir un peu plus sur les histoires et intrigues que développent l’anime, les principes économiques et la monnaie mais il n’est pas recommandé de lire cette partie si vous n’avez pas vu l’anime (ou lu le manga, light novel).


Les digipacks et disques

Une fois l’artbook feuilleté, place aux deux digipacks qui composent ce coffret collector et contiennent les deux saisons ainsi que les oav composant l’anime sur 4 disques bluray ainsi que 6 dvd. Ils sont d’ailleurs rangé de façon à occuper tout la place disponible dans le coffret et ne pas balloter dans tous les sens et risquer de s’abîmer, petit détail qui reste quand même assez important.

Sans grande surprise, les digipacks respirent la qualité, que ce soit au niveau des visuels, des impressions ou de la qualité du carton utilisé mais ça c’était prévisible et c’est tant mieux ! Quant aux disques, ils bénéficient chacun d’une sérigraphie différente mais restant proche l’une des autres au niveau du style.


Le menu principal

Sans grande surprise, le menu principal reprend le visuel du coffret et ce n’est pas plus mal vu qu’il est quand même génial, magnifique même si un peu de changement ne fait jamais de mal et puis je suis sûr qu’il existe d’autres visuels au moins aussi génial que celui-ci ! On pourrait reprocher au menu d’être trop classique mais personnellement je le trouve très bien de cette façon, épuré.

Par contre les options ne sont pas nombreuses et se limitent à la lecture du disque, le choix de l’audio et des sous-titres ou non ainsi que le choix des différents épisodes. Je regrette simplement qu’il n’y ait pas de bonus disponibles comme des interviews par exemple mais ce n’est qu’un détail comparé à la qualité du coffret et de son contenu.

Le menu du dvd n’est pas le même mais celui-ci est bien plus beau, vraiment.


Qualité des Bluray

A défaut d’être expert dans le domaine, mon ami MediaInfo me fournit pas mal de renseignement concernant toute la partie technique des épisodes, à savoir l’encodage et sa qualité et ici il semble encore une fois que BlackBox ne lésine pas sur la qualité, c’est vraiment plaisant de voir qu’il reste des éditeurs toujours prêt à proposer de la qualité aux fans d’animation que nous sommes ! Sans qualité, il n’y a pas de confiance et l’animation japonaise en physique étant un marché de niche, c’est un excellent point que de proposer du matériel de qualité.

L’anime n’est pas si vieux que ça même s’il faut avouer que depuis 2008, un peu d’eau à couler sous les ponts et que les techniques se sont améliorées mais ce n’est clairement pas imputable à Black Box qui ne peut faire mieux que le master (matériel de base, enfin la plupart du temps), les miracles c’est bien joli mais ça n’existe pas dans l’animation japonaise !

On constate quand même qu’entre le bluray et le dvd, il y a une différence au niveau de la netteté de l’image qui est bien meilleure sur le bluray, ce qui est logique mais pas forcément appliqué chez tous les éditeurs, certains étant peu scrupuleux et ne proposant qu’un travail bâclé, portage du dvd sur bluray sans avoir travaillé l’image et donnant donc un horrible résultat (cf le travail sur les bluray anglais de Spice & Wolf qui d’après les retours sur divers forums ne semblent pas vraiment de bonne qualité).

Comme d’habitude, j’ai choisis trois scènes tirées du premier épisode permettant de voir les différences entre le bluray et le dvd. D’ailleurs les images sont assez lourdes à charger à cause du format sans compression des images, très important pour voir la différence entre les deux. N’hésitez pas à cliquer pour voir l’image dans son format original !


Mot de la fin

Si on ne peut pas qualifier ce coffret de parfait, je pense qu’on peut clairement dire qu’il se rapproche de la perfection tant au niveau du contenu qu’il propose qu’au prix ou il est vendu. C’est même une leçon de savoir faire et certains éditeurs devraient en prendre de la graine au lieu de nous proposer des coffrets de mauvaise qualité qui ne se vendront pas.


 

Posté le 1 mars 2016 à 17:00 par freedommaner

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