Toujours à la recherche de bonnes histoires, j’avais envie de retenter le coup du côté des oneshot (un seul tome) et quel éditeur de mieux que Ki-oon pour me fournir ma dose. C’est quoi Hideout en bref ? L’auteur a voulu faire de l’épouvante et il s’est inspiré du célébre écrivain Stephen King. KAKIZAKI Masasumi de son petit nom est aussi l’auteur de rainbow, un manga qui se passe en prison, décrit comme plus angoissant que Berserk par certains (malheureusement je ne peux pas confirmer car je ne l’ai pas vu/lu), hummm ok je comprend d’ou lui est venu l’idée pour Hideout maintenant.

Le livre en lui même est d’excellente qualité, as usual chez Ki-oon, rien à reprocher, le papier est de qualité supérieur, la pochette est granulé et ça rend vraiment très bien ! La couverture du livre en lui même est moins belle, le dessin sur la pochette n’est tout simplement pas présent sur le livre en lui même ce qui est un peu dommage.

Seiichi est un homme heureux, comblé, il a une superbe femme, un enfant et sa carrière d’écrivain est à son apogée. Sauf que tout d’un coup tout va basculé, sa carrière va sombré, sa relation avec sa femme pareil et il va perdre son fils ! Bien décidé à tout recommencer à zéro, il emmène sa femme sur une île assez spécial et va finalement tenter de l’assassiner pour reprendre sa vie en main. Bon ok pourquoi pas mais il y a moins brutal genre ils connaissent pas le divorce ?! Bon après ils considèrent peut être le divorce comme un déshonneur, mais quand même de là à vouloir la tuer.

Ce qu’il y a de bien aussi dès le début ce sont les pages en couleurs, par contre c’est angoissant, les dessins sont précis mais « font vraiment peur » et j’en ai eu un peu froid dans le dos, peut être car je ne suis pas spécialement fan du genre horreur. Le début du one shot nous met directement dans l’ambiance. Hideout est un manga sombre, horrifique, les dessins sont fortement axés sur la nuance des noirs, les pages sont très sombres, ce n’est pas déplaisant mais c’est assez différent des autres mangas « plus clair ».

Par contre encore une fois il y a des pages avec dessins numérique : la tête du bébé à la page xxx et ça j’aime pas trop car c’est pas dessiné, juste copier collé mais bon à part ça, ça va !

Beaucoup de cases, découpage bien fait mais bcp de cases complètement noires qui servent à nous montrer les penser du personnage, son humeur, ses sentiments : utilisation du je omniprésente. On aime ou on aime pas, perso je trouve que ça renforce l’ambiance et puis on a l’impression d’être le héros, que ceux sont nos pensées !

La relation entre Seiichi et sa femme est vraiment tendu, ils s’insultent et ne sont plus vraiment un couple. Enfin c’est l’impression qu’ils donnent et ça ne va pas tarder à se confirmer. Elle le rend responsable de la mort de leur fils, l’insulte d’incapable de rendre sa famille heureuse, de détritut et j’en passe, ah c’est beau l’amour !

La descente dans la folie voir même aux enfer est ici bien représenté : un homme qui voit sa vie dépérir, perte d’emploi, sa femme est une putain de connasse, mort de son fils. Rien ne va plus….

L’histoire en temps réel et les flashback de ce qui est arrivé, sa vie d’avant sont entremélés et ça donne vraiment un résultat plus que correct et captivant. Au final l’histoire est pas mal du tout, le rythme est soutenu tout le long et ça m’a bien plus, on en ressort juste pas indemme et je tire mon chapeau virtuel à l’auteur qui a réussi à me marquer au travers de ce oneshot. Si je devais un jour me séparer de ma femme, je pense que je ferais comme Hideout, nan je déconne

Posté le 9 octobre 2014 à 12:30 par freedommaner dans la catégorie Critique manga

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